Dans le cadre de ses missions et de son programme d'actions, le Contrat de rivière Dyle-Gette lance depuis plusieurs années un appel à projets auprès de ses partenaires, visant à l'amélioration de la biodiversité des cours d'eau et leurs abords, de la qualité de l'eau et de la sensibilisation aux cours d'eau.
De 2006 à nos jours, toute une série de réalisations ont aussi vu le jour grâce non seulement à ce poste budgétaire mais aussi grâce à l'implication active des partenaires locaux dans les différents projets.
Ci-après, une liste non exhaustive des projets réalisés dans ce cadre.
Concrètement, le Contrat de rivière Dyle-Gette soutient financièrement des projets retenus par un comité de sélection. La contribution financière de 2015 a couvert 50 % max. des coûts de chaque projet, avec un plafond de 1.000 euros par projet (certaines conditions viennent compléter les conditions d'octroi de l'aide du CRDG, comme par exemple apposer le logo du CRDG sur les panneaux, plaquettes métalliques nominatives, demande de collaboration avec les PCDN ou associations locales, entretien du matériel, ... ainsi qu'un planning de procédure à respecter.
Pour l'année 2015, c'est un montant de 5.900 euros, dont 3.200 euros pour le projet « Waders » (voyez ci-après de quoi il s'agit) qui a été octroyé aux porteurs de projets.
C'est parti : l'appel à projets 2016 vient d'être envoyé envers les partenaires communaux et associatifs du CRDG. Cette fois, le CRDG soutiendra 75% du coût total de chaque projet avec un même plafond de 1.000 euros afin de permettre la diversité des projets.
Les budgets octroyés ne sont pas énormes certes, mais cela est suffisant pour enclencher la dynamique d'un projet local.
D'autres projets n'ont malheureusement pas pu voir le jour soit par manque de temps, soit par manque de forces vives, soit pour d'autres raisons, .... Dès lors, pensez à l'appel 2016 qui vient d'être lancé.
En image, les cinq projets soutenus par le Contrat de rivière Dyle-Gette en 2015 !Le projet consiste d'une part en l'acquisition de matériel et de fournitures pour la gestion des réserves naturelles de l'association, et d'autre part de matériel didactique pour l'organisation d'activités de sensibilisation à la qualité écologique des cours d'eau et des plans d'eau.
C'est en bordure de la Dyle le long du sentier Maurice Carême (proximité du parking de délestage de la gare d'Ottignies) et dans le Bois de Lauzelle (le long du Blanc Ry) que le 1er panneau verra le jour dans le paysage, le placement est prévu pour très bientôt, ....
Panneau qui a pour titre « Des castors en bordure de la Dyle, inquiétant ? »
Cohabiter avec le castor, rassurer les habitants, mieux faire connaître cet animal ainsi que le lieu où il a manifestement élu domicile (pratiquement en centre-ville) est bien l'objectif de ce projet.
Le castor a aujourd'hui recolonisé une partie de la Dyle, de l'Argentine, de la Lasne...
Vous pourrez dès lors comprendre ses habitudes de vie, voir les signes de sa présence, vous renseigner sur les procédures à suivre en cas de problèmes, ...
On sait aussi que sa présence est controversée, surtout dans les milieux habités ou en périphérie de ceux-ci. Il s'attaque aux arbres sans trop se préoccuper des panneaux "propriété privée", et peut établir des barrages qui font sortir les petits cours d'eau de leur lit... En cas de nuisances avérées, il existe des mesures préventives (placement de protections autour des arbres ou encore pose de tuyaux dans leurs barrages pour permettre à l'eau de s'écouler mais sans détruire ce que font les castors. En dernier recours, avec l'accord de la Région wallonne, l'animal peut être capturé et relâché dans un autre endroit.
C'est en 2014 que le projet a « démarré» : la mare a été creusée, aménagée par un ponton d'observation et équipée d'un système de récolte des eaux pluviales.
Ce sont 6 panneaux didactiques distincts sur la faune et de la flore de la mare qui ont été réalisés par les Jardins Partagés de Villers.
Les 3 panneaux fixes bordent dès à présent la mare sur les sujets suivants :
- Qu'est-ce qu'une mare ?
- La faune de la mare
- La flore de la mare
Les 3 autres panneaux mobiles serviront de support lors des animations scolaires, durant des stages ou encore à l'occasion d'évènement grand public sur les sujets suivants :
- La locomotion des animaux de la mare
- La respiration des habitants de la mare
- La chaîne alimentaire dans la mare
Les animations proposées par les Jardins Partagés de Villers visent à émerveiller les enfants par une démarche écosystémique. L'environnement est pris dans sa réalité multifonctionnelle afin que l'enfant se voie, par la suite, comme faisant partie intégrante du système.
Le coût total des 6 panneaux s'élevant à +- 3500 euros, les 1000 euros d'aide du CRDG ne concernent qu'une partie du projet, mais c'est le début d'un nouveau partenariat prometteur.
Ce beau projet fait aussi la passerelle avec le CRIE (Centre de Recherche et d'Initiation à l'Environnement) de Villers-La-Ville tout proche, qui propose des animations sur le ruisseau. La mare et le ruisseau sont deux écosystèmes aquatiques à préserver.
Conference de presse |
Panneaux fixes |
Panneaux mobiles |
Ce ne sont pas moins de 18 communes et 9 associations qui ont passé commande en mars 2015 au CRDG, pour un total de 54 paires de « waders * » suivant deux modèles distincts et pour un montant total de 3200 euros. Elles ont été livrées en mai 2015, à point pour la date des premiers chantiers d'éradication des plantes invasives de la saison.
*Waders ? Traduction de l'Anglais, échassiers.
Et oui, ce sont ses grandes cuissardes utilisées pour des activités aquatiques telles que la pêche à la mouche, la récolte de crevette en mer, ...
Les partenaires du contrat de rivière en ont plusieurs utilisations :
• Lors des inventaires de terrain (points noirs le long des cours d'eau...)
• Lors chantiers d'éradication des plantes invasives le long des cours d'eau
• Lors des chantiers de gestion dans les milieux humides
• Lors des opérations de nettoyage des cours d'eau
• ....
Utilisation de Waders à Beauvechain
Depuis 4 années, la Commune de Rixensart et son PCDN ont mis en place un dispositif de sauvetage pour la migration nocturne des batraciens. Les routes les plus traversées par ces derniers dans l'entité sont les rues proches des étangs de reproduction, à savoir la rue de Renipont et la rue Moulin. Un recensement est effectué dans ces deux couloirs migratoires : principalement des grenouilles rousses, crapauds communs et tritons.
Au fil des années, le dispositif s'est détérioré. De plus, il y a un manque d'efficacité de ces aménagements au niveau du temps de mise en place et de son entretien, mais aussi de son design « défigurant » quelque peu le paysage.
Après s'être informé auprès d'autres communes qui ont installé des mesures de protection spécifiques largement éprouvées, le PCDN a souhaité opter pour un système plus pratique et efficace.
Des panneaux spécifiques (« Attention migrations nocturnes de batraciens ») sont déjà en place et annoncent les zones de passage des batraciens.
Au moment de la migration, la commune appose également des panneaux « 30km/h » et des affiches de sensibilisation réalisées par les écoles pour appuyer le message.
Ces dispositifs seront parallèles à la route. A terme, il y aura environ 300m de barrière sur une hauteur de 60 cm sur les deux routes concernées.
"les nouvelles barrières de protection des batraciens viennent d'être placées (photos: PCDN Rixensart)"